Rencontre avec une chercheuse HEdS : Aline Reinmann

Publié le 24 septembre 2024

Aline Reinmann est physiothérapeute et collaboratrice scientifique à la HEdS-Genève. Jeune chercheuse prometteuse, elle défendra sa thèse doctorale en fin d’année 2024. Son créneau ? Les soins de support pour les personnes en traitement contre le cancer. Un domaine passionnant pour lequel elle investit pleinement son temps et son énergie. Découvrez son portrait :

Est-ce que tu pourrais te présenter pour celles et ceux qui ne te connaitraient pas encore ?

Après avoir obtenu un Bachelor en Physiothérapie à la HEdS-Genève en 2014, j’ai poursuivi directement avec un Master en sciences du mouvement et du sport proposé par l’Université de Lausanne. En parallèle de mon master, je travaillais dans un cabinet de physiothérapie axé sur le sport ainsi qu’auprès d’équipes sportives. Suite à l’obtention de mon master, on m’a proposé un poste d’assistante au sein de la filière Physiothérapie de la HEdS-Genève que j’ai accepté avec enthousiasme. Durant les années d’assistanat, j’ai eu l’opportunité de valider un CAS en réadaptation du sportif à la HES-SO et de collaborer sur différents projets de recherche. J’ai ensuite poursuivi par un CAS en Recherche clinique à l’Université de Genève. Après cela, j’ai décidé de monter un projet doctoral. Je me suis inscrite en partenariat de thèse à Sorbonne Université en 2021 et je suis passée collaboratrice scientifique au sein de la HEdS-Genève. Mon travail doctoral a pour objectif d’investiguer les répercussions fonctionnelles de certaines chimiothérapies utilisées dans la prise en charge du cancer du sein. Il étudie également les effets de programmes d’accompagnement sous forme d’activité physique pour limiter certains effets secondaires des traitements. Aujourd’hui, j’arrive au bout de ma thèse que je vise soutenir en fin d’année 2024. Je viens aussi d’obtenir un poste de maître d’enseignement à la HEdS-Genève que je débuterai à la rentrée prochaine.

Qu’est-ce qui te plait le plus dans ce parcours doctoral ?

Lorsque je me suis lancée dans ce projet doctoral, j’ai choisi un thème qui me tenait à cœur. J’ai toujours eu beaucoup de plaisir à développer mes connaissances à ce sujet. Les moments passés avec les participant-es, qui ont donné de leur temps malgré la maladie, ont été très riches. Chaque moment était unique et donnait un véritable sens à mon travail. J’ai également apprécié la liberté dans la conception, l’organisation et la réalisation du projet.

Quels sont tes objectifs à moyen terme ?

Mes deux principaux objectifs sont : soutenir ma thèse et prendre en main mon nouveau poste de maître d’enseignement. C’est très prenant mais j’y prends beaucoup de plaisir. Par la force des choses, j’ai dû mettre la pratique clinique entre parenthèse mais le retour à la pratique fait également partie de mes objectifs. Une chose est sûre, je n’ai pas prévu de m’ennuyer !

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui voudrait se lancer dans un doctorat ?

Selon moi, il est indispensable de se lancer dans un projet qui nous anime, qui nous intéresse particulièrement. S’entourer d’une équipe avec laquelle on collabore bien est également très important. La thèse est par nature intense, c’est un effort de long terme. Il ne faut pas hésiter à prendre contact et échanger avec d’autres jeunes chercheurs ou des collègues. J’ai, personnellement, reçu beaucoup de soutien de la part de mes collègues et cela n’a pas de prix. Finalement, il faut se dire que tout finira par bien aller.


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