Une nouvelle formation certifiante pour contribuer à la transition énergétique.

Le CAS Énergie et territoire vise à fournir des compétences essentielles pour accompagner les communes et les maîtres d’ouvrage dans la transition énergétique des territoires.

La gestion des énergies et l’aménagement du territoire sont primordiaux pour une transition vers l’autonomie énergétique basée sur les énergies locales. La Suisse tente d’y apporter une réponse depuis plusieurs années à travers notamment la Stratégie fédérale 2050, la perspective d’une Société à 2000 watts et zéro carbone d’ici 2050, ou la Loi CO2 en cours de révision par le Parlement fédéral.

Cette formation offre l’opportunité de mieux comprendre les enjeux énergétiques, de développement territorial et d’environnement. Elle permet de réaliser la planification énergétique territoriale à différentes échelles et de mettre en en œuvre les stratégies et mesures en partenariat avec les acteurs et actrices impliqué·e·s. 

Vous développerez notamment la capacité d’intégrer les systèmes énergétiques en fonction de l’offre (ressources renouvelables locales) et la demande (besoins) à l’échelle des territoires. Vous serez en mesure de guider les autorités communales, les services de l’aménagement territorial et les promoteurs de quartiers dans des scénarios bas carbone et efficaces.

Le CAS s’adresse principalement aux ingénieur·e·s du domaine du bâtiment et de l’énergie, aux architectes et professionnel·le·s de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme ainsi qu'aux responsables communaux de l’énergie.

Composé de 16 jours de formation, répartis sur environ 3 vendredis par mois, le CAS se divise en 5 modules (totalisant 11 crédits ECTS).

Cette formation est soutenue par l’Office cantonal de l’énergie (OCEN).

Démarrage : 19 avril 2024

Inscription : dès maintenant

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L'équipe HERMES, sélectionnée dans le  cadre du programme REXUS/BEXUS (Rocket and Balloon Experiments for University Students) est passée à la phase de lancement de son expérience embarquée sur un ballon sonde.

Le lancememt a eu lieu le 24 septembre 2023, mais l'aventure a débuté en novembre 2021.

L’équipe

L‘équipe HERMES réunit 12 étudiant·e·s des Bachelor en Microtechniques et Génie mécanique d'HEPIA.

Issu·e·s de formations diverses, ils partagent une même passion pour l’ingénierie aérospatiale.

3 pôles pour mener à bien le projet:

• développement de la partie mécanique
• développement des composantes software et électroniques
• communication et relation partenaires

L’expérience HERMES

Y a-t-il d’autres planètes où la vie serait possible ?

C’est une question qui fascine les scientifiques et le monde entier. L’expérience HERMES (Habited Exoplanet Research Measured by Eminence Stokes) a pour but d’étudier une nouvelle méthode de détection de la vie sur des exoplanètes.

Pour cela, les caractéristiques de réflexion de la lumière polarisée (aussi appelées paramètres de Stokes) de différentes matières sont étudiées. Il a été découvert récemment que des molécules présentes dans les végétaux ont des propriétés de réflexion uniques. En effet, elles induisent une rotation de la polarisation de la lumière du soleil. Des chercheurs et des chercheuses ont pu montrer qu'en captant cette rotation (ou circularité) avec des instruments de mesure (caméras spécialisées), nous pouvons prouver la présence de ces molécules et ainsi la vie.

Cette expérience fonctionne en laboratoire, restait à tester l’application réelle. C'est ce que l’équipe HERMES a fait en prenant des photos de la Terre depuis la stratosphère à l’aide de caméras mesurant cette polarisation. Un ballon-sonde a été envoyé à 30 km d’altitude, afin d’analyser les différents facteurs réels qui influencent ces mesures.

La phase de lancement

Après deux ans de travail, l’équipe reçoit enfin son billet pour prendre place sur la gondole de BEXUS 32, direction la base spatiale d'Esrange, au nord de la Suède.

Le premier jour se déroule sans accroc, à partir du deuxième jour les choses se compliquent: problème de connection avec la gondole, une des caméras est HS, les capteurs thermiques s'emballent.

Au cinquième jour, les problèmes sont enfin réglés, plus qu’à passer au lancement, mais la météo s’en mêle…

Le jour J

Finalemement une fenêtre s'ouvre au dernier moment et le 24 septembre 2023 à 8h08 (heure locale) BEXUS32 peut enfin prendre son envol!

Grand moment d'émotion et soulagement: HERMES est en fonctionnement normal et communique bien avec la station de contrôle au sol.

La gondole a pris environ 1h30 pour atteindre son altitude de flottement à 27,6 km, elle est restée 1h32 à cette altitude pour amorcer la descente à 11h05 (LT) et a finalement touché le sol une vingtaine de minutes plus tard.

De retour à la base, commence la phase de démontage et de vérification: HERMES est intacte.

Les photos captées devront encore passer dans un programme de traitement d’images, avant d'être envoyées à des chercheurs à Berne où elles seront analysées.

Remerciements

L’équipe HERMES remercie l’HEPIA qui a rendu le projet HERMES possible, mais également tous les professeur·e·s qui les ont soutenu dans cette aventure.

Et bravo à tous les membres (et ex-membres) ayant pris part à ce projet.

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La 2e journée du numérique responsable a exploré plusieurs questions sociétales liées au numérique telles que l’inclusion de genre, l’accessibilité numériques des personnes en situation de handicap et la fracture numérique.Organisée conjointement par l'Université de Genève, la HES-SO Genève, l'IHEID et l’Etat de Genève, la 2e édition de la Journée du Numérique Responsable de Genève s'est déroulée le 6 décembre dernier. Plusieurs activités et débats ciblés étaient proposés qui ont mis en évidence le rôle central des institutions publiques pour limiter les possibles effets négatifs du numérique, que ce soit sur le plan d'ordre environnemental, social, économique ou politique et pour promouvoir un numérique responsable et inclusif.

Ouverte à toutes et à tous, cette journée a été riche en activités de sensibilisation ciblant en particulier la communauté des hautes écoles genevoises, mais également le grand public intéressé. A cette occasion, des ateliers, des jeux, des stands étaient organisés à Uni Mail et à Pulse, Incubateur des HES. L'IHEID proposait pour sa part une fresque du numérique, véritable atelier collaboratif visant à faire prendre conscience de l'impact des technologies numériques sur l'environnement.Le public était aussi invité à participer à deux tables rondes, l'une en ligne et l'autre en présentiel, rassemblant des experts, des praticiens et des décideurs afin de discuter des enjeux de l'inclusion numérique. Face aux inégalités d'accès et d'utilisation des technologies numériques dans diverses communautés, ces discussions ont mis en lumière plusieurs causes sous-jacentes de la fracture numérique, notamment les disparités socio-économiques, géographiques et éducatives. Plusieurs initiatives innovantes et efficaces ont été évoquées pour accroître l'accessibilité numérique, renforcer l'accès aux compétences numériques et favoriser un avenir numérique plus inclusif et équitable.

A l'occasion de l'évènement de clôture, "Panser la fracture numérique", Mme Carole-Anne Kast, conseillère d'Etat chargée des institutions et du numérique, a rappelé le vote sur le droit à l'intégrité numérique et annoncé l'élaboration d'une stratégie d'inclusion numérique cantonale. Mme Daniela Di Mare Appéré, directrice générale de la HES-SO Genève, a mis en avant le rôle des hautes écoles dans la société en matière de formation, mais également leur responsabilité en tant qu'institutions utilisatrices de technologies numériques. M. Antoine Geissbühler, doyen de la faculté de médecine, a illustré les dimensions de la fracture numérique, rappelant les questions d'accès aux équipements, au réseau et aux compétences numériques.

Le succès et l'intérêt manifesté lors de cette deuxième édition ont conforté les organisateurs de l'utilité d'un tel événement qui a notamment permis de mettre en exergue les éléments suivants:

• La pertinence d'actions de sensibilisation et de pistes d'actions concrètes, individuelles et collectives, pour réduire l'impact de nos usages numériques
• La valeur de la mise en réseau des institutions académiques genevoises et de l'Etat sur le projet commun d'un numérique plus responsable
• L'importance de l'élaboration d'une réelle stratégie cantonale d'inclusion numérique, inscrite au programme de législature 2023-2028 du Conseil d'Etat.

Les organisateurs réfléchissent d'ores et déjà sur le thème pour l'édition 2024 qui se déroulera à l'automne.

A l’initiative de 2050Today - le Forum d’action climatique de Genève - 39 institutions internationales, entités académiques (dont la HES-SO Genève, représentée par Rachel Desbiolles, Adjointe à la Directrice générale) et de la société civile ont signé mardi soir 5 décembre 2023 la Charte 2050Today instituant un cadre de référence pour décarboner la Genève internationale.

Réunis au Palais Eynard en présence de représentants-e-s de la Ville de Genève, du Canton et de la Confédération, ainsi que de l’Université de Genève et des SIG (les membres fondateurs de 2050Today), les dirigeants-e-s des institutions signataires de la Charte ont pris l’engagement de mettre en œuvre un plan d’action pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et s’associer aux efforts engagés par les stratégies climat de la Ville et de l’Etat de Genève.

La Charte, conçue comme un guide pratique de la décarbonation, répertorie plus de 300 actions concrètes. Elle stipule cinq principes pour ses signataires :

• La mesure régulière de leur empreinte carbone,
• L’évaluation précise de la situation initiale pour les secteurs d’intervention retenus,
• La définition et la mise en œuvre d’un plan d’action pour atteindre les objectifs de durabilité choisis,
• Le partage de la démarche de décarbonation avec la communauté 2050Today
• La communication sur les actions climatiques entreprises

2050today regroupe à ce jour près de 70 institutions qui se réunissent afin de lutter contre le changement climatique. La HES-SO Genève en est membre - au même titre que l’EPFL, l’IHEID et l’UNIGE - depuis ce printemps 2023.

La HES-SO Genève vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année, ainsi qu'une année 2024 remplie de projets lumineux et audacieux !

Nous nous réjouissons de vous retrouver à la reprise, le 2 janvier !

Image : HEAD - Guillaume Colignon

Nos hautes écoles sont plurielles, tout en partageant des valeurs et des missions communes. Les formations HES, Bachelor, Master ou Formation continue, allient plongée dans la réalité professionnelle et enseignements de pointe.

L’interdisciplinarité et la pluralité des regards sont des composantes indispensables des métiers qui répondent aux grands défis actuels et futurs. Transition énergétique, protection de l’environnement, cybersécurité, cohésion sociale et urbanités,.. autant de secteurs qui nécessitent des profils qualifiés et diversifiés : des constats réjouissants pour les jeunes de la région.

Lire l'édito de Daniela Di Mare Appéré, Directrice générale de la HES-SO Genève dans le supplément HES de la Tribune de Genève:

Vers le supplément

Consacré aux métiers auxquels forment les HES, ce supplément spécial de la Tribune de Genève reflète la richesse et la diversité des parcours professionnels qui attendent les diplômées et diplômées de formation Bachelor, Master et Formation continue.

Palmarès 2023
1'658 diplômes de Bachelor et Master ont été délivrés dans les 6 hautes écoles du canton, 822 en Formation continue.

Bravo à toutes et à tous !

Découvrez le supplément HES dans l'édition de la Tribune de Genève du jour, ou en ligne en suivant ce lien :

Vers le supplément HES

La plus grande haute école spécialisée de Suisse a célébré son quart de siècle à Delémont, en présence du Conseiller fédéral Guy Parmelin. L’innovation technologique et sociale était à l’honneur, représentant bien la diversité des formations et filières proposées aux 21'000 étudiantes et étudiants de la HES-SO. 

La Rectrice de la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO), Luciana Vaccaro, a placé les célébrations du 25e anniversaire de la plus grande HES de Suisse sous cet aspect essentiel – pour les étudiantes et étudiants, pour la recherche, pour l’innovation, pour la société au sens large.

Devant quelque 200 personnes, parmi lesquelles le Conseiller fédéral Guy Parmelin, Chef du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche, et des représentantes et représentants du monde politique et académique, réunis au Théâtre du Jura à l’occasion de la journée officielle de la HES-SO, Luciana Vaccaro a rappelé le chemin parcouru depuis la création de la HES-SO en 1998 : accueillant 4'000 étudiantes et étudiants en ingénierie et en économie à ses débuts, la haute école en regroupe aujourd’hui plus de 21'000, répartis en six domaines et 68 filières de formation Bachelor et Master, et plus de 28 hautes écoles couvrant toute la Suisse occidentale.

La Rectrice a salué le caractère visionnaire des personnalités à l’origine de la création de la HES-SO. «Elles avaient compris l’importance d’une haute école académiquement forte et autonome. Cela reste une condition sine qua non pour le succès de la HES-SO dans le futur.» Luciana Vaccaro a également insisté sur la nécessité de continuer à disposer de cette autonomie et des moyens financiers nécessaires pour l’épanouissement futur de l’institution, rappelant que les hautes écoles sont un accélérateur de croissance pour toute la société, et qu’un franc investi dans la formation supérieure en rapporte cinq à l’économie suisse.

Saluant ce développement remarquable, le Conseiller fédéral Guy Parmelin a rappelé l’importance du rôle joué par les hautes écoles spécialisées dans le système de formation tertiaire suisse, dont la HES-SO est un exemple de réussite.

La Conseillère d’Etat neuchâteloise Crystel Graf, Présidente du Comité gouvernemental de la HES-SO, a quant à elle rappelé que «la HES-SO était une institution unique en Suisse romande, à la fois réseau de hautes écoles autonomes et haute école elle-même. Cette structure fédérale, à l’image de la Suisse, permet de conjuguer les forces et de faire de la HES-SO un exemple de réussite sur les plans académique et de l’innovation, au profit de toute la société romande.»

Une professeure et un jeune diplômé primés

La cérémonie a été marquée par la remise de deux prix, tous deux dotés de 5'000 CHF, qui mettent à l’honneur la promotion de l’innovation et le large spectre de formations qui constituent l’ADN de la HES-SO.

Le Prix HES-SO a été délivré à Cécile Münch-Alligné, professeure ordinaire à la HES-SO Valais-Wallis - Haute Ecole d'Ingénierie – HEI, responsable de l’orientation Energies renouvelables du groupe de recherche Hydroélectricité pour ses recherches qui permettent des avancées importantes dans le domaine de la transition énergétique. Le jury a également souligné son engagement pour la transmission du savoir à la nouvelle génération.

Le Prix Alumni HES-SO a été attribué à Kevin Kempter, diplômé en 2021 du Master en Travail social et actuellement collaborateur scientifique à la Haute école de travail social et de la santé de Lausanne (HETSL), où il pilote le projet Elderli, qui propose un service de colocation intergénérationnelle entre seniors et étudiant·es.Le jury a particulièrement apprécié l’impact concret de cette initiative sur la qualité de vie des seniors et des jeunes. Elderli est un parfait exemple de l’innovation sociale telle que souhaite la promouvoir la HES-SO. 

La HES-SO est très fière de pouvoir ainsi honorer et mettre en lumière des travaux profitables à la société.