Entorse de la cheville et réalité virtuelle

Bénéfice de l'utilisation de la réalité virtuelle (Wii-Fit) lors de la réhabilitation de l'entorse de la cheville

2012 - 2014
Terminé
  • Investigateur(s)
    Lara Allet, Ilona Punt, Stéphane Armand (Université de Genève, Hôpitaux universitaires de Genève), Jean-Luc Ziltener (Université de Genève
  • Financement
    BASPO (office fédéral du sport) ; Physioswiss ; Centre de Recherche Clinique, HUG
  • Collaborations scientifiques
    Université de Genève ; Hôpitaux universitaires de Genève

L’entorse de la cheville est un traumatisme très fréquent. L’incidence est particulièrement élevée dans les sports de terrain et les jeux d’équipe. Les sports provoquant le plus grand nombre d'entorses sont le football (30%), l’ensemble handball-volleyball-basketball et rugby (24%), la gymnastique sportive (6%), le ski (6%), le cyclisme (6%), l’athlétisme (4%) et les sports de contact (4%). En plus, une revue de la littérature récente rapporte que dans une période de 2 semaines à 96 mois post entorse, 3-34% des patient-es subissent une récidive.

Les entraînements de type proprioceptif selon les programmes classiques mais également au moyen de nouvelles technologies comme la réalité virtuelle pourraient être utiles pour la rééducation des entorses et pour réduire les récidives.

L’objectif de cette étude est donc d’évaluer l’efficacité de l’utilisation de la Wii-Fit® pour la rééducation des entorses latérales aiguës de cheville et la prévention des récidives. Notre hypothèse est qu'un programme de rééducation constitué de différents jeux vidéo spécifiquement sélectionnés pour solliciter le contrôle de l'équilibration, l'amplitude de mouvement et la force musculaire de la cheville pourrait être aussi ou même plus efficace qu'un traitement de physiothérapie ambulatoire classique.

Un des avantages de ces nouvelles technologies se situe dans la flexibilité dont le/la patient-e dispose pour les utiliser. Il peut disposer d'une console à domicile et de jeux qui ont été sélectionnés spécifiquement pour ses déficits fonctionnels. Il a donc le loisir de s'entraîner à l'heure, la fréquence et l'endroit souhaités et selon la progression en intensité qui lui convient. Un autre avantage de ces nouvelles technologies est le côté ludique de la rééducation pour le/la patient-e. Ceci permet d'avoir une meilleure motivation et participation du patient au programme de rééducation.
 

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