Les femmes sont sous-représentées dans les structures de soin du champ des addictions. Face à ce constat, des questions émergent : comment se caractérise un parcours de femme dans nos dispositifs ? Souvent, elles ne consultent que lorsque la période d’éducation des enfants se termine. La honte, la crainte de se les voir retirer, la stigmatisation sociale, autant d’hypothèses pour expliquer l’invisibilité des femmes dans nos structures.
Peu réticentes à se faire soigner, les femmes consultent-elles ailleurs pour d’autres motifs, par exemple somatiques ou psychologiques ? Devrait-on leur laisser plus souvent des espaces pour partager ? Soulignons aussi que nos institutions ont été créées autour d’un problème formulé au masculin.
Des témoignages de femmes et de professionnelles concernées enrichiront la présentation de
pratiques aménagées ou spécifiques aux femmes.
Programme :
8h30 : Présentation de la thématique - Christian Wilhelm, FEGPA/Carrefour addictionS
8h45 : Comment une sage-femme arrive à poser une question non culpabilisante sur la fumée et la grossesse. - Isabelle Gaudin Loriot, sage-femme tabacologue et échographiste, service de médecine foetale HUG
9h10 : Des microstructures au sein de cabinets généralistes ou de maisons de santé visibilisent un public féminin en France - Danièle Bader, présidente de la Coordination Nationale des réseaux de microstructures (CNRMS)
9h55 : Les femmes et l’addiction à l’alcool, des besoins spécifiques qui nous invitent à repenser nos offres, mais aussi notre regard. - Françoise Kündig, Fondation Esterelle-Arcadie, a animé pendant des décennies (ou le nbre d’années ?) un groupe d’accompagnement dédié aux femmes à la Croix-Bleue.
10h25 : Pause
11h00: La visibilité des femmes à l’Entracte. - Messieurs Antonin Queloz, Nathanaël Sterenberg du Centre de jour et une bénéficiaire, Argos, Genève.
11h30 : Table ronde - Quelles perspectives pour ces femmes « invisibles » ? :
- Atteindre les femmes ayant des consommations problématiques (intervention précoce)
- Que faire de la consommation excessive comme symptôme
- La femme reconnue « alcoolique » a-t-elle d’autres besoins
- Comment offrir des lieux adéquats auxquels elles s’identifient ?
Inscription : cliquer ici