Portes ouvertes, séances d'information, délais d'inscription : retrouvez les dates clés 2024-2025
De nombreux partenaires publics et privés s’unissent pour davantage de sobriété numérique en sensibilisant les utilisateurs à l'empreinte carbone de nos outils digitaux. Il s'agit d'enclencher une réflexion sur notre consommation numérique ainsi qu'inciter à réaliser des actions concrètes visant à supprimer les données inutiles, consommatrices d'énergie.
Le "Digital Cleanup Day" a lieu chaque année au mois de mars. En organisant cette journée genevoise de l’événement, la volonté du canton et de la Ville de Genève, avec leurs nombreux partenaires, est de sensibiliser à l'empreinte environnementale du numérique. L'objectifs de cet événement est de générer une prise de conscience de notre utilisation de ces technologies en cherchant à consommer moins d'équipements numériques, à prolonger leur durée de vie, à effacer les données inutiles pour diminuer le besoin en espaces de stockage et contribuer à changer les habitudes en matière de transfert de données.
Le numérique engendre 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), un chiffre qui pourrait doubler d’ici 2025. La participation à cette journée est l’occasion de nettoyer les données inutiles stockées sur les disques durs, les serveurs, la messagerie ou encore sur son propre téléphone mobile, mais aussi d’engager une réflexion sur la conservation des données et plus globalement sur l’impact CO2 bien réel du numérique. Le "Digital Cleanup Day" vise à sensibiliser la population, les collectivités publiques et les entreprises privées à agir concrètement.
Vendredi 15 mars, journée D-Tox genevoise
C’est dans le cadre de ce mouvement international que les nombreux partenaires publics et privés de la Journée genevoise "D-Tox, je nettoie mes données !" proposent à leurs collaborateurs et collaboratrices d'effacer leurs données inutiles le vendredi 15 mars. Afin de permettre au plus grand nombre d’y participer sur sa place de travail, même en étant absent-e le 15, l’action s’étend jusqu’au 22 mars. Les partenaires jugent indispensable d’associer le plus de personnes possible, de manière participative et conviviale, pour qu’une prise de conscience puisse se faire face aux enjeux environnementaux du numérique.
Il s’agit de se concentrer en premier lieu sur les doublons. Ce n'est pas l’âge d'un document qui détermine s'il peut être supprimé, mais les informations qu’il contient, le poids du fichier et les dates de mises à jour : versions intermédiaires, applications non utilisées, doublons plutôt que raccourcis, courriels et fichiers n’ayant qu’une valeur de courts terme ou informelle, newsletters, etc. Tous les documents qui ont une valeur administrative, juridique ou patrimoniale devront être conservés en respectant les contraintes archivistiques, légales et réglementaires propres aux activités de l’institution et à la nature des données.