Entièrement réalisée avec un smartphone et une application de reconnaissance faciale, la vidéo est composée d'une collection de tentatives de remplacements identitaires et d’échanges inattendus entre visages/objets. En quête d'apparitions spectrales dans des contextes variés, l'application essaie de reconnaître les traits du visage d’une femme sur tout ce qui lui ressemble et y superpose ses propres masques étirés, vides, inquiétants. Les résultats vidéos obtenus sont des sortes de « paréidolies algorithmiques » hallucinatoires.
Les âmes suspendues, Lauren Huret, 2017.
HD video, Pal, 30'12''
Co-production HEAD – Genève
Courtesy Lauren Huret
