Décoloniser les savoirs en travail social ? Enjeux, opportunités et limites.

Vendredi 24 mai 2024 12h15 - 14h HETS-Genève (Salle A006)
Table ronde

Une table ronde de clôture des Midis de la recherche 2023-2024, cycle de conférences du centre de recherches sociales de la HETS-Genève.

**NOUVEL HORAIRE : 12H15 - 13H30**

Comment caractériser la rupture épistémologique représentée par les approches décoloniales ? Que disent ces dernières de la place du savoir et de l’expertise scientifiques dans notre société ? Que faire des fantômes de certaines tendances essentialisantes ? Comment considérer les appels à impliquer les « personnes concernées » sans que la pratique ne soit que cosmétique, voir devienne un alibi instrumentalisé dans le cadre de politiques sociales ou institutionnelles pour questionner un savoir critique ?

Telles sont les principales questions thématisées par les quatre conférences de ce cycle des midis de la recherche. Pour permettre une discussion générale des apports, limites et enjeux du souci de « décoloniser les savoirs en travail social », nous avons le plaisir de vous inviter à participer à la discussion finale. Cette dernière sera lancée par une table ronde rassemblant :

Patricia Purtschert

pp

Patricia Purtschert, philosophe et historienne, Professeure à l’institut interdisciplinaire en Etudes Genre de l’Université de Berne, est une figure de proue de la réflexion sur les approches critiques (intersectionnalité, postcolonialisme) en sciences sociales. Elle est la première à montrer l’existence d’une Suisse postcoloniale, hantée par les représentations et des rapports sociaux issus de la période coloniale. Ses nombreuses publications, souvent collectives, inclues des anthologies marquantes dont Postkoloniale Schweiz. Formen und Folgen eines Kolonialismus ohne Kolonien (2012, avec Barbara Lüthi and Francesca Falk).

Nayansaku Mufwankolo

nm

Nayansaku Mufwankolo est titulaire d’un Master de l’Université de Lausanne, en anglais avec spécialisation en New American Studies et en histoire de l’art. Actuellement maîtrex d’enseignement en Cultural Studies et Critical Theory et déléguéx à l’inclusivité à la HEAD (HES-SO Genève), ses recherches, en tant qu’artiste interrogent la mise en place et le maintien des structures de pouvoir. Iel a participé en tant que personne-conseil à l’exposition Stranger in the Village. Le racisme au miroir de James Baldwin au Musée d’art d’Aarau.

Kwaku Adomako

ka

Kwaku Adomako est actuellement doctorant en Etudes Genre à l’Université de Lausanne, après avoir obtenu un master en anthropologie et sociologie du développement de l’Institut de hautes études internationales et du développement. Mobilisant une approche interdisciplinaire (anthropologie, sociologie, genre et études internationales), il s’intéresse à ce que les droits sexuels révèlent au sujet des angoisses postcoloniales actuelles au Ghana, en particulier dans le contexte de discours sur la religion, la tradition et la culture. Il a par ailleurs travaillé dans des ONG et des organisations intergouvernementales au Canada, au Ghana, en Suisse et au Kenya.

Informations pratiques

  • Conférence publique, NOUVEL HORAIRE : 12H15 - 13H30
  • Entrée libre et sans inscription
  • Salle C002 (accessible aux personnes à mobilité réduite)