Le laboratoire développe des outils biologiques et techniques qui permettent de tester l’effet fonctionnel et/ou toxicologique de molécules sur le cerveau.
Pour cela, le laboratoire a développé un modèle in vitro de «mini-cerveaux» issu de cellules souches humaines reprogrammées qui permet de limiter l’utilisation d’animaux de laboratoire.
Nous pouvons mesurer l’activité électrique de ces «mini-cerveaux» à l’aide de réseaux de mini-électrodes qui nous permettent d’obtenir des informations sur l’état fonctionnel des tissus. Dans le cadre de projets spécifiques, nous pouvons tester l’effet toxique de substances chimiques ou biologiques ainsi que de nanoparticules sur ces tissus.
Nos ingénieurs développent une plateforme de mesure électrophysiologique autonome qui intègre également un système de perfusion intégré qui permet de se rapprocher des conditions physiologiques durant les expériences. Grâce à ces conditions, les tissus peuvent être maintenus en culture sur de longue durée (plusieurs mois) durant laquelle des mesures de leur activité électrique sont obtenues.
Nous développons également un système de mesure in vitro des barrières biologiques basé sur la mesure de spectre d’impédance. Cette mesure permet aux biologistes d’évaluer la perméabilité d’une couche de cellules comme la barrière hémato-encéphalique ou la barrière gastro-intestinale par exemple.
La plateforme du laboratoire permet à d’autres partenaires/chercheurs de tester les caractéristiques électriques et des matériaux de nouvelles générations de sondes en vue d’une implantation à long terme dans le cerveau de patients.
Responsable du laboratoire