La HETS-Genève s'engage contre la précarité menstruelle

Pour s'unir aux efforts de lutte contre la précacrité menstruelle, la HETS met désormais à disposition des distributeurs de protections hygiéniques dans ses différents bâtiments. 

Comme l'a récemment souligné la Ville de Genève qui a mis en place une initiative similaire, l'accessiblité au produits menstruels est une réelle bataille au quotidien pour nombre de personnes menstruantes. Le coût des règles tout au long de la vie s'élèverait à 4'500.- CHF. Les enjeux liés à la précarité mensturelle touchent particulièrement les populations jeunes, les personnes précaires et/ou sans domicile fixe, les personnes migrantes ou encore les personnes LGBTIQ+, des populations cibles de nombreuses discriminations. Les raisons de cette précarité sont économiques, mais l'accès à l'information et le tabou sociétal qui s'est créé autour des règles jouent aussi un rôle. Les revendications des étudiantes lors de la grève des femmes du 14 juin 2019, ont ouvert la porte aux discussions et aux actions visant à briser ce tabou.

Et les alternatives plus durables ?

Si la distribution de protections hygiéniques est une manière de faire face à la précarité menstruelle, les protections menstruelles réutilisables s'invitent également dans le vie de plus en plus de personnes et permettent de trouver le juste milieu entre la maîtrise du buget relatif au règles, la réduction des déchets et surtout la réduction d'exposition à des substances indésirables contenues dans certaines protections jetables. Editée par l'Office cantonal de l'environnement en collaboration avec l'unité de Santé sexuelle des HUG, la brochure "Mes règles, mon choix" donne des informations très concrètes sur les protections réutilisables existantes et comment bien les choisir. 

Pour approfondir les échanges concernant les tabous qui entourent les règles et les produits menstruels

La Semaine de l'égalité "Haut les corps, à bas les tabous!" donne jusqu'au 14 mars plusieurs occasions d'en parler.