HES-SO Genève

Doris Leuthard invite hepia à penser la Suisse de demain

HEPIA

A quoi ressemblera la Suisse de 2035, avec ses 10 millions d’habitants ? C’est la question que pose la conseillère fédérale Doris Leuthard aux étudiantes et étudiants d’hepia. L’école genevoise est en effet l’une des cinq hautes écoles spécialisées invitées à développer et présenter leurs idées dans le cadre du concours « Demain ? La Suisse », lancé début avril par le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC).

Avec le concours d'idées «Demain? La Suisse», le DETEC propose à cinq hautes écoles spécialisées dans divers domaines, et à leurs étudiantes et étudiants issus de différentes régions du pays, d’imaginer leur avenir. Quelle sera l’empreinte sur le territoire des villes, des villages, des infrastructures dans le secteur des transports et de l’énergie, des paysages, des espaces naturels, des modes de vie et formes de logements ? Comment la société et les pouvoirs publics pourront-ils façonner cette nouvelle Suisse ? Selon quels critères et quelles valeurs ? Voici quelques-uns des thèmes qui seront abordés.

« Nous avons une mission de formation, mais nous sommes aussi un lieu de libre pensée sur le territoire de demain. Grâce à ce concours, nous avons aujourd’hui l’occasion de nourrir les réflexions du DETEC. C’est une formidable reconnaissance pour notre école, la preuve qu’elle joue pleinement son rôle, qu’elle est bien au cœur de la société », se réjouit Yves Leuzinger, directeur d’hepia. Cette articulation entre formation, réflexion et maîtrise technique s’est déjà traduite dans de nombreux projets concrets menés par hepia, notamment reconnue comme pôle de compétence 3D par l’Etat de Genève. Pour ce nouveau défi, hepia travaillera avec des équipes interdisciplinaires composées d’étudiantes et d’étudiants de 5 filières, et un encadrement adapté de la part des professeurs dans les compétences clés liées au projet.

« Le fait de s’adresser à des étudiantes et étudiants des HES ne doit rien au hasard », se félicite pour sa part François Abbé-Decarroux, directeur général de la HES-SO Genève. Il souligne les qualités d’une formation académique ancrée dans la pratique professionnelle et précise : « Pour qu’une réflexion sur l’avenir ait un sens, elle doit reposer sur une connaissance intime du présent. En formant leurs étudiants aux problématiques actuelles, par exemple en matière d’urbanisme et de paysage, les HES leurs donnent aussi les outils nécessaires pour une analyse prospective crédible. »

Les propositions remises par les écoles seront évaluées par un jury présidé par la conseillère fédérale Doris Leuthard, et présentées au public en novembre 2014. Elles seront ultérieurement intégrées dans la stratégie du DETEC et alimenteront le débat public sur l’avenir de la Suisse. Les établissements retenus aux côtés de la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève sont la Haute école d'art de Bâle, celle d'ingénieurs de Rapperswil (SG), le département design et art de la HES de Lucerne et celui de l'environnement, des constructions et du design de la HES de Suisse italienne.

Copyright de la photo: Anita Vozza